Où vous trouverez des données sur la spiritualité, les traditions sacrées, les religions, le symbolisme, l'ésotérisme chrétien et les vieilles pierres bavardes.
Où l'idéal chevaleresque s'écrira au fil de ces lignes.
Où vous trouverez des clés pour ouvrir des portes.
Où vous lirez toutes les correspondances avec votre propre pèlerinage et le jeu de l'oie, tantôt à passer des ponts, tantôt à être bloqués dans des compréhensions figées, tantôt propulsés vers quelque nouvelle étape.
Où vous me trouverez peut-être à une croisée de chemins.
Où vous trouverez je l'espère l'étrange et lumineux pèlerin d'Emmaüs.

samedi 10 octobre 2009

Une planche Rectifiée

Nous avons tous une manière différente d'aborder une "planche".

Mais il y a des constantes traversant ces sensibilités particulières, la nécessité de bosser sérieusement. Au jeu des correspondances et des analogies à faire entre le rituel, des ouvrages et votre intuition les dangers sont nombreux. Suivre ses propres lumières en est un, et une rectification sur l'Etoile du Christ toujours utile.

Voici quelques "trucs" qui me servent, faites-en ce que vous voulez :

  • Commencez tôt, les relectures en seront simplifiées jusqu'au dernier moment et les idées auront le temps de s'affiner... sauf si vous ne travaillez bien que dans l'urgence !
  • Citez vos sources au maximum, soyez précis, intégrez les références générales à votre travail et les références précises en notes de bas de page. Le modèle classique de références bibliographiques peut être intéressant (Nom de l'auteur, titre de l'ouvrage, éditeur, Année d'édition, nombre de pages du livre. En plus de ceci, la référence de la page en question est renseignante) ;
  • Liez toujours le sens au symbole auquel cas vous vous perdrez dans une forêt de symboles trop personnels;
  • Si vous êtes dans l'interrogation quant aux rapports du symbole à l'esprit du symbole, dites-le dans votre planche, mais n'affirmez que ce que vous avez vérifié ;
  • Faites du lien entre vos sources pour tisser l'habit formel ;
  • Notez quand vous y pensez les idées qui vous semblent importantes : A la mise en forme, celles qui ne sont pas nécessaires s'évaporeront d'elles-mêmes ; Saisir une notion et la déballer est peu constructif, c'est la "superposition analogique avec (je cite Jean Ursin) le Temps, l'Espace et un 3° élément » qui produira ce tissage cohérent ;
  • Epurez les redites, les phrases trop pompeuses, les exercices de style inutiles. Mais ne mettez pas sous le boisseau ce qui vous tient à coeur !
  • Soyez proches de votre V.M. et de vos Surveillants de Colonne. La fonction de second Surveillant est capitale ; Il est le référent direct des Apprentis et c'est sur de bonnes bases que l'on construit bien.
  • Etc...

Dans le contexte général où elle sera lue :

Faites preuve d'humilité. Le Maître que vous serez demain sourira peut-être en relisant ses anciens travaux ;
Ne rougissez pas non plus de ce que vous êtes : C'est vous, c'est votre vie et le chemin qui vous a mené ici ;
Ne prenez pas ombrage de "commentaires" qui pourront être faits : Un travail n'a pas a être jugé, recevez les remarques comme une valeur ajoutée s'il y en a.

Et vous, comment faites vous ?




4 commentaires:

Unknown a dit…

Excellente méthode à mettre entre toutes les mains
a Valle Sancta

Le pèlerin ascensionnel a dit…

Ton commentaire m'honore, mon B.A.F.
Ma foi, cette méthode me réussit. A chacun d'adapter.

Frat. en N.S.

Gilles a dit…

J'ai toujours réussi, dans mon jeune temps, à franchir la "planche irlandaise"... Quand j'étais jeune et beau (ce qui remonte à fort loin) je "tournais" le parcours du combattant en bien moins de 4 minutes.

OK, je sors... ;o)

Le pèlerin ascensionnel a dit…

Quelle est la longueur d'une bonne planche ?
Je dis qu'une bonne planche au bout du compte doit être trop courte à l'oreille des auditeurs. Irlandaise ou non !