Où vous trouverez des données sur la spiritualité, les traditions sacrées, les religions, le symbolisme, l'ésotérisme chrétien et les vieilles pierres bavardes.
Où l'idéal chevaleresque s'écrira au fil de ces lignes.
Où vous trouverez des clés pour ouvrir des portes.
Où vous lirez toutes les correspondances avec votre propre pèlerinage et le jeu de l'oie, tantôt à passer des ponts, tantôt à être bloqués dans des compréhensions figées, tantôt propulsés vers quelque nouvelle étape.
Où vous me trouverez peut-être à une croisée de chemins.
Où vous trouverez je l'espère l'étrange et lumineux pèlerin d'Emmaüs.

samedi 24 janvier 2009

Ebousinons

Ebousiner : enlever le bousin recouvrant une pierre "verte" retirée du lit de la carrière. La pierre qui a ressué pendant 2 ou 3 mois est débarrassée de sa croûte, l'ajustement y gagnera.
Le travail "se fait au marteau, pour trouver le "vif" de la pierre : "vivus", ce qui est vivant*.

Il y a avant la taille à proprement parler un travail de dégrossissage qui appartient à l'Apprenti maçon, et dont le perfectionnement échoit au Compagnon. L'Apprenti qui cherchait la justesse (et justice) de la vie l'a trouvé. Au second grade, il se doit de mesurer la force avec laquelle il frappe. Jeter toutes ses forces dans la taille n'est plus l'affaire du Compagnon. Désormais, plus les gestes seront précis, plus les éclats seront adéquats, plus la précision atteindra son but.

(*) URSIN Jean, Instructions à l'usage des Compagnons, Editions Dervy, 1995, 254 p.

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