"Prenez le livre que vous lisez en ce moment, allez à la page 123, cherchez la cinquième phrase et recopiez, in extenso, les quatres phrases suivantes, puis taguez cinq autres personnes."
Ainsi m'est parvenu la "chaîne" par Etoile.
Je vais donc et de bonne grâce, me laisser aller à ce jeu. Et comme je ne saurais choisir, je prends donc les quelques livres ouverts en même temps sur ma table de nuit.
Peut-être que mes sujets reprendront force et vigueur par la même occasion ? Merci Etoile.
Le symbolisme du Temple Chrétien de Jean Hani :
Il y a d'ailleurs un rapprochement intéressant à faire entre la vision de l'échelle de Jacob, où les Anges montent et descendent, et ces paroles du Christ : "Vous verrez les cieux ouverts et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'Homme" (Jean, 1,51); et ailleurs, il dit : "Je suis la Porte (du Ciel), si quelqu'un entre par Moi, il sera sauvé" (Ibid., 10,9).
Le Bréviaire du Chevalier, de l'association Point d'Eau :
Souffle du Vent... Le Guide te le dit en vérité : le Vent souffle où il veut et où il doit; il fait exploser l'Outre qui le veut maîtriser, ou la fait gonfler, se tendre, et n'offrir qu'une mince résistance alors aux Chocs survenant.
Aperçus sur l'initiation de René Guénon :
Ces deux termes de "mythe" et de "fable", qu'on en est arrivé à prendre pour équivalents, sont dérivés de racines qui ont en réalité une signification tout opposée, car, tandis que la racine de "fable" désigne la parole, celle de "mythe", si étrange que cela puisse sembler à première vue lorsqu'il s'agit d'un récit, désigne au contraire le silence.
En effet, le mot grec muthos, "mythe", vient de la racine mu, et celle-ci (qui se retrouve dans le latin mutus, muet) représente la bouche fermée, et par suite le silence; C'est là le sens du verbe muein, fermer la bouche, se taire (et, par extension, il en arrive à signifier aussi fermer les yeux, au propre et au figuré); l'examen de quelques-uns des dérivés de ce verbe est particulièrement instructif.
Le livre d'or, écrits de Louis Marie Grignon de Montfort :
Homo et homo natus est in ea (Psaume 86, 5). Selon l'explication de quelques Pères, le premier homme qui est né en Marie est l'Homme-Dieu, Jésus-Christ; Le second est un homme pur, enfant de Dieu et de Marie par adoption. Si Jésus-Christ, le chef des hommes, est né en elle, les prédestinés, qui sont les membres de ce chef, doivent aussi naître en elle par une suite nécessaire.
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6 commentaires:
Le passage du livre de René Guenon est particulièrement intéressant ... les racines des mots Mythe (silence) et fable (parole) sans "compter" que ce passage se situe, justement, page 1-2-3 après la cinquième phrase ... "Hasard, vous avez-dit hasard ?"
Le hasard, mon très cher frère, la providence de l'ignorance. Puisque chaque effet à sa cause dans l'ordre du visible, à plus forte raison dans le domaine de l'esprit.
Je crois que ça fait longtemps que je ne crois plus au pur hasard, peut-être depuis que je me suis penché sur l'utilité de tout ce qui est, tout ce qui vit, tout ce qui sourd en silence dans les coulisses.
Merci de t'être prêté au jeu.
Le hasard, providence de l'ignorance ... Je note ... Connais-tu la Synchonicité tel que décrite et nommée par C.Jung ? et si oui, est-ce-que tu la relie au hasard ?
Non Antiochus, je ne connais pas. Peux-tu m'en dire plus mon TCF ?
Ce texte de la Genèse évoquant le songe de Jacob contient diverses symboliques intéressantes: la pierre est présence divine; l’échelle est relation entre la terre et le ciel ainsi que des étapes de la vie de l’esprit; les anges sont messagers d’une nouvelle extraordinaire; les quatre points cardinaux sont à la base de toute organisation spatiale, intérieure ou temporelle; la maison est l’espace céleste où Dieu réside, la porte c’est Jésus ressuscité.
Mais ce qu’il faut retenir de primordial, à mon avis, se situe dans ce double mouvement, ascendant et descendant, effectué par les anges le long d’un chemin qui sera essentiellement de nature spirituelle. Le passage de la terre au ciel ou réciproquement, se réalise par une succession d’états spirituels dont les échelons figurent la hiérarchie.
Notre pensée rationnelle exploite la notion de verticalité pour en faire un symbole ascendant. Les diverses courbes qu’on utilise en mathématiques et dans d’autres sciences, sont tracées généralement dans des repères tels que la notion de croissance est représentée par un trait allant toujours de bas en haut. Le symbolisme de l’échelle de Jacob ne doit pas se
comprendre selon le même principe qui rappelle un peu celui que l’on découvre dans les imageries décrivant la Tour de Babel.
L’élévation spirituelle est de nature paradoxale tout comme on l’observe dans les phénomènes de la mécanique quantique. Elle est liée à la dualité: cataphase – apophase, autrement dit elle procède d’une démarche de la pensée qui s’oriente dans deux sens opposés. Bien sûr il existe des états hiérarchisés de l’âme, mais ils échappent à toute rationalisation. Le ciel et la terre, évoqués au début de la Genèse, n’ont pas un contenu et une valeur d’ordre moral, ils ne représentent pas non plus le bien et le mal ( conception cathariste ). Leur contenu est ontologique et d’égale importance: c’est d’une part la nature divine, le Créateur, et d’autre part les réalités se rapportant à tout l’univers de la Création. Le ciel et la terre sont séparés, certes, mais cette séparation n’exclut ni l’un ni l’autre: Dieu est infiniment proche de sa création sans toutefois s’identifier à elle. Dans ces conditions, l’échelle de Jacob représente une réalité mystique selon laquelle tout progrès dans la sainteté tient compte, avec une même considération, de l’amour qui doit s’adresser à Dieu en premier chef, et de l’autre amour qui met en évidence la condition humaine dans toute sa fragilité. Dieu lui-même participe à ce double mouvement de descente vers la créature pécheresse et ensuite de remontée vers les cieux, les deux phases de cette Théophanie sont justement représentée sur cette architecture bien connue des initiés:
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