Aux Maçons des trois couleurs,
Et aux frères sur la terre répandus,
Fraternellement salut !
Aux Maçons étoilés,
Drapeaux feuillus ou blasonnés,
Fraternellement salut !
Aux Maçons éparpillés,
De leur nation éloignés,
Fraternellement salut !
Aux Maçons teintés,
D'ébène, de rose ou bronzés,
Fraternellement salut !
Aux Maçons de leur pays fiers,
Terre sainte, païenne ou poussière,
Fraternellement salut !
Aux Maçons quittés,
Aux Frères retrouvés,
Fraternellement salut !
Aux Maçons de St Jean,
Salomon, St André ou non-croyants,
Fraternellement salut !
Aux Maçons toujours debout,
Fidèles, persévérants en tout,
Ma fraternité sans faille
En l'union du travail,
Paix des Sages et courage des fous,
Ma fraternité toujours et partout !
G.D.
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3 commentaires:
Le Philosophe et la rose
Le Philosophe, ayant cueilli une rose, se pose la question :
« Qu’est-ce que la rose ? » Sil avait entendu le langage de la rose, il ne se poserait pas la question, mais il est devenu sourd et n’entend plus le langage de la rose.
Il rencontre alors son collègue le Mathématicien, et lui pose la question :
« Qu’est-ce que la rose ? » Le Mathématicien, plongé dans ses structures, répond au Philosophe : « Ta rose ne m’intéresse pas, à moins que je puisse la regarder comme élément d’un ensemble, et que je puisse lui appliquer mes opérations ».
Le Philosophe déconcerté, s’en va trouver le Biologiste qui s’empare aussitôt de la rose, la coupe en petits morceaux qu’il examine au microscope, et répond au Philosophe : « Je ne vois rien ! ».
Le Philosophe consterné, ramasse en pleurant les débris de la rose, et s’en va trouver l’Artiste : « Qu’est-ce que la rose ? » lui demande-t-il.
« Je ne sais pas, répond l’Artiste, mais je vais t’indiquer le chemin qui te conduira à la réponse. Va en un lieu qui s’appelle Chartres, et là tu trouveras une cathédrale, et sur cette cathédrale il y a trois Roses, et ces trois Roses racontent l’histoire de la Rose éternelle ».
« Est-ce loin ce pays ? » demande le Philosophe.
« Je ne sais pas, répond l’Artiste, mais si tu veux arriver, n’emporte aucun bagage et surtout aucun livre. Sinon tu n’arriveras jamais ».
« Et si je ne trouve pas mon chemin ? » demande le Philosophe.
« Tu interroges les Oiseaux, répond l’Artiste, ce sont les amis de la Rose ».
« Mais je ne comprends pas le langage des Oiseaux », dit le Philosophe.
« Cela ne fait rien, répond l’Artiste ; il suffit que tu leur demandes, car eux te comprendront, et il te conduiront à la Rose, tu n’auras qu’à les suivre ! ».
Ce texte a pour moi valeur de « koan ». Ce terme oriental désigne un mot, une phrase, une histoire, destinée à briser le travail souvent épuisant du mental pour orienter l’esprit vers l’essentiel. Plutôt que de regarder la lune, le sot regarde le doigt qui lui montre la lune…
Il est permis de se poser des questions sur les mots et expressions qu’on utilise dans les différentes phases de la communication humaine. Un minimum de rationalité et de règles du discours est nécessaire pour ne pas sombrer dans la confusion et le désordre. Mais la Sagesse consiste à dépasser le simple cadre étroit des structures de notre pensée. A côté des principes il y a place pour la création, pour la sensibilité de chaque personne, pour la recherche de l’invisible qui ne peut être le fruit d’un décret ni d’une bulle, ni d’une fatwa.
Aussi je fais confiance à un au-delà des mots, celui vers lequel les Oiseaux du poème sont sensés accompagner les humains. C’est d’ailleurs ma règle de vie dans ce domaine, consistant à mettre une certaine distance entre ce qui est déclaré et ce qui a valeur de vérité. Les conflits d’opinion me paraissent tout à fait dérisoires lorsqu’il s’agit de fixer les rites de la liturgie dans les communautés chrétiennes….
C'est pas faux :oD
Bonjour Gunga Din ...
Je t'ai "tagué" viens voir sur mon blog tu comprendras ...Il s'agit d'un petit jeu sympa, qui circule en ce moment, auquel tu n'est pas obligé de jouer
Antiochus
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