Où vous trouverez des données sur la spiritualité, les traditions sacrées, les religions, le symbolisme, l'ésotérisme chrétien et les vieilles pierres bavardes.
Où l'idéal chevaleresque s'écrira au fil de ces lignes.
Où vous trouverez des clés pour ouvrir des portes.
Où vous lirez toutes les correspondances avec votre propre pèlerinage et le jeu de l'oie, tantôt à passer des ponts, tantôt à être bloqués dans des compréhensions figées, tantôt propulsés vers quelque nouvelle étape.
Où vous me trouverez peut-être à une croisée de chemins.
Où vous trouverez je l'espère l'étrange et lumineux pèlerin d'Emmaüs.

mercredi 26 décembre 2007

Templum, Sigillum et Baussant

Deux chevaliers pour une seule monture. Le Sigillum du Temple, son sceau porte en lui une dualité que l'on rencontre de nombreuses fois dans la structure de l'Ordre. Les commanderies fonctionnaient de pair avec une maison "soeur", et les Chevaliers ne devaient sortir que deux par deux. La règle primitive prévoyait même qu'ils devaient manger dans la même écuelle.
Deux habits sont donnés selon la classe militaire : Le manteau brun pour les sergents, le manteau blanc pour les chevaliers. Il y a aussi les frères de couvent et ceux de métier...

Console supportant un arc et représentant un moine soldat du Templum,
église de Montricoux (82)


Tout l'Ordre est divisé en deux :
- La classe des chevaliers moines et séculiers, chapelains, sergents et frères de métier,
- Sergents et servants des domaines du Temple.

Les deux branches de la chevalerie, les uns destinés au monacat et les autres à la Milice incarnent également cette double caractéristique. La distinction extérieure est impossible à faire entre deux chevaliers : Même devoirs, même vêture, même règle... C'est dans leur inhumation que l'on note enfin une différence : Les moines sont enterrés face contre terre. Ceux-là font partie du noyau de l'0rdre, qui sont passés par le noviciat réglementaire. Nous pouvons nous appuyer sur sa durée variable (selon l'avancement du candidat) pour noter son caractère initiatique, contrairement aux noviciats probatoires à la durée établie à l'avance dont nos ordres religieux catholiques appliquent l'us.

D'une manière schématique, Le Temple avait une activité occidentale tournée vers la structuration de la chrétienté et de la société (parfois état dans l'état et église dans l'Eglise), et une activité orientale principalement guerrière.

Il ne faudrait pas voir dans ce fonctionnement binaire une pure vision duelle de l'existence, opposant un aspect à l'autre, mais plutôt complétant l'un avec l'autre. Il faudrait pénétrer plus avant dans la philosophie du Temple pour en comprendre toutes les implications spirituelles; L'histoire délivre plus chichement le message que l'esprit n'en perçoit l'idée force.

Au fait, avez-vous vu l'étendard noir et blanc de l'Ordre, le Baussant ?


Aucun commentaire: