Où vous trouverez des données sur la spiritualité, les traditions sacrées, les religions, le symbolisme, l'ésotérisme chrétien et les vieilles pierres bavardes.
Où l'idéal chevaleresque s'écrira au fil de ces lignes.
Où vous trouverez des clés pour ouvrir des portes.
Où vous lirez toutes les correspondances avec votre propre pèlerinage et le jeu de l'oie, tantôt à passer des ponts, tantôt à être bloqués dans des compréhensions figées, tantôt propulsés vers quelque nouvelle étape.
Où vous me trouverez peut-être à une croisée de chemins.
Où vous trouverez je l'espère l'étrange et lumineux pèlerin d'Emmaüs.

jeudi 8 novembre 2007

Petite et rapide bio de François Varillon

Le 17 juillet 1978, à Lyon, banlieue ouest de Lyon, s'éteint François Varillon. Que cet homme a eu la bonne idée de naître ! Né le 28 juillet 1905 dans la capitale des Gaules. La prêtrise catholique s'imposa dans toute son évidence pour lui. Il enseigne les lettres, la philosophie, participe à des cercles de résistance spirituelle pendant l'occupation allemande, devient aumônier de mouvements, et s'oriente vers la pédagogie de l'enseignement doctrinal chrétien. Infatigable donneur de conférences (il a avoué avoir dormi dans 16 lits différents en un seul mois), il fut le vulgarisateur de la théologie catholique.

Ses passions... laissons-le parler : « Je suis constitué par un triangle assez caractéristique dont les angles s'opposent : Fénelon, Claudel, Wagner. Il serait assez difficile de déterminer comment il y a une compensation entre ces trois génies. »

Il avance et lutte dans le renoncement aux amitiés et à l'amour qui lui proposaient ses attraits les plus puissants, parce que légitimes. On ne suit pas le Christ dans le célibat, sans faire constamment des choix « par préférence », et non par rejet.

Les salles se remplissaient, et tout-à-coup l'enseignement se faisait accessible; Sans simplifier jusqu'à la réduction les mystères de la foi, il apporta sur elles un éclairage nouveau et fidèle. Nous pouvons dire qu'il haussa l'homme à la compréhension de sa foi. Ses mots sur la Présence et sur l'Eucharistie puisent sans s'altérer aux sources les plus vives de la tradition catholique sans user de poncifs, de mièvreries, ou de discours justes mais ennuyeux.


Si vous voulez commencer par le lire, vous pouvez sauter à pieds joints dans "Joie de croire, joie de vivre". Le meilleur de ses lumineuses conférences, des traits d'esprit et des fulgurances évangéliques sur l'amour, la foi... Il ne vous dira pas qui est Dieu, mais vous le comprendrez par sa façon de décrire les expressions de l'Amour.

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