Le 17 juillet 1978, à Lyon, banlieue ouest de Lyon, s'éteint François Varillon. Que cet homme a eu la bonne idée de naître ! Né le 28 juillet 1905 dans la capitale des Gaules. La prêtrise catholique s'imposa dans toute son évidence pour lui. Il enseigne les lettres, la philosophie, participe à des cercles de résistance spirituelle pendant l'occupation allemande, devient aumônier de mouvements, et s'oriente vers la pédagogie de l'enseignement doctrinal chrétien. Infatigable donneur de conférences (il a avoué avoir dormi dans 16 lits différents en un seul mois), il fut le vulgarisateur de la théologie catholique. Ses passions... laissons-le parler : « Je suis constitué par un triangle assez caractéristique dont les angles s'opposent : Fénelon, Claudel, Wagner. Il serait assez difficile de déterminer comment il y a une compensation entre ces trois génies. »
Il avance et lutte dans le renoncement aux amitiés et à l'amour qui lui proposaient ses attraits les plus puissants, parce que légitimes. On ne suit pas le Christ dans le célibat, sans faire constamment des choix « par préférence », et non par rejet.
Les salles se remplissaient, et tout-à-coup l'enseignement se faisait accessible; Sans simplifier jusqu'à la réduction les mystères de la foi, il apporta sur elles un éclairage nouveau et fidèle. Nous pouvons dire qu'il haussa l'homme à la compréhension de sa foi. Ses mots sur la Présence et sur l'Eucharistie puisent sans s'altérer aux sources les plus vives de la tradition catholique sans user de poncifs, de mièvreries, ou de discours justes mais ennuyeux.
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