Où vous trouverez des données sur la spiritualité, les traditions sacrées, les religions, le symbolisme, l'ésotérisme chrétien et les vieilles pierres bavardes.
Où l'idéal chevaleresque s'écrira au fil de ces lignes.
Où vous trouverez des clés pour ouvrir des portes.
Où vous lirez toutes les correspondances avec votre propre pèlerinage et le jeu de l'oie, tantôt à passer des ponts, tantôt à être bloqués dans des compréhensions figées, tantôt propulsés vers quelque nouvelle étape.
Où vous me trouverez peut-être à une croisée de chemins.
Où vous trouverez je l'espère l'étrange et lumineux pèlerin d'Emmaüs.

mercredi 28 novembre 2007

Notre Dame de Pouzauges (2)


Il faut traverser l'ancien enclos funéraire dont le remblai montait à 1 mètre de hauteur sur les murs de l'église pour accéder à cette dernière. Les cimetières accolés aux édifices religieux étaient chose courante, certains sont encore visibles, d'autres ont été déplacés, d'autres encore ont été intégrés aux sols des lieux de culte, comme dans la nef de Notre Dame de Pouzauges.
La valeur symbolique d'une telle association (cimetière/église) est de même nature que celle de la réunion des symboles de mort et de vie : Il faut passer par l'un pour accéder à l'autre; La confrérie Soufie fait porter à ses initiés un manteau noir (mort) et une toque représentant leur pierre tombale, la vie et la résurrection sont signifiées par un vêtement blanc porté en-dessous. La mort est visible en premier, mais la source de vie sourd sous les apparences.
Et par quoi croyez-vous que le Christ soit passé avant sa glorieuse résurrection ? Par l'arc de triomphe au son de la fanfare ? Par les enfers. L'iconographie de la résurrection le représente souvent juché sur une brèche faite dans le séjour des morts, un cadavre lié, les portes et les verrous brisés, tirant Adam et Eve de leur cachot mortel.
Le baptême de l'initiation chrétienne est un autre passage de la mort à la vie et un grade maçonnique est attaché particulièrement à cette symbolique essentielle dans toute progression intérieure; Perdre, et non acquérir est un principe fondamental de la relation à Dieu.

Revenons à la Vendée romane. Le portail à voussures sans tympan est caractéristique de l'art poitevin. Les abisidioles ont disparu au XVII° siècle. Les chapelles (bras de la croix) comme la coutume le permettait, appartenaient l'une au Nord par les seigneurs du Puy Papin, l'autre au Sud par les seigneurs de l'Etoile (?!).
L'ornementation générale est pauvre (hormis les fresques historiées), quelques modillons à têtes humaines à l'extérieur, peu de chapiteaux remarquables, des culots à tête de boeuf...


Venons en aux fresques... Dans deux jours. Je vous parlerais de saisons, d'évangile apocryphe... plein vos mirettes.


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