Quelques éléments symboliquement fondamentaux portés par le sanctuaire de Livron et déjà évoqués : Le dragon (force vitale primaire), chevalier templier (combat pour la Jérusalem céleste), source jaillissant sous le choeur (désignation de l'origine de la grâce divine), grotte (lieu du possible, de l'initiation), fond de la vallée arrosé par une source (l'eau est la connaissance ou "gnose", la vallée est le coeur de l'homme).
Il faut rajouter maintenant l'homme de Dieu, ou l'ermite.
Le père carme espagnol François Palau (1811-1872) passé en France se sent attiré par une vie de prière et de solitude près d'un lieu sacré : Le sanctuaire de Livron lui offre tout cela. Il logera quelques temps dans une grotte à flanc de colline, au-dessus du sanctuaire. Il repose à Tarragone, dans une communauté de religieuses qu'il fonda.
On accède aujourd'hui par un petit escalier à sa grotte, derrière l'église. Au passage, les bâtisses des gardiennes du sanctuaire offrent leurs quelques pans de murs au regard des pèlerins ascensionnels.
Sur le flanc opposé à la grotte de l'ermite, un chemin de croix escarpé fait serpenter ses 14 stations entre roc et végétation.
L'art royal des bâtisseurs est représenté, rappelant qu'il comporte une signification spirituelle éminente : la transmission de l'art de construire (se construire), transmis par un principe non-humain (l'ange). Cette scène biblique est le moment exact où la Vierge Marie et veuve perd son Fils sur la croix et adopte de fait St Jean, l'humanité, nous. A droite de cette scène, l'homme au bonnet. Est-ce quelque personnage historique ou plus probablement le Christophore (porteur du Christ), le chapeauté initiatique (voir dans le Tarot de Marseille l'image du Mat, le pèlerin, le Saint).
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