Où vous trouverez des données sur la spiritualité, les traditions sacrées, les religions, le symbolisme, l'ésotérisme chrétien et les vieilles pierres bavardes.
Où l'idéal chevaleresque s'écrira au fil de ces lignes.
Où vous trouverez des clés pour ouvrir des portes.
Où vous lirez toutes les correspondances avec votre propre pèlerinage et le jeu de l'oie, tantôt à passer des ponts, tantôt à être bloqués dans des compréhensions figées, tantôt propulsés vers quelque nouvelle étape.
Où vous me trouverez peut-être à une croisée de chemins.
Où vous trouverez je l'espère l'étrange et lumineux pèlerin d'Emmaüs.

jeudi 1 mai 2008

Prie ! Homme de désir


Tu te plains de ne pas trouver Dieu ! Il se cache ? Et c'est vrai qu'il se cache... pour se faire désirer.
Es-tu homme ou femme de désir ? C'est le préalable.
As-tu ce désir vif, expression de ton origine et de la nécessité de ton retour en Lui ?
Et où le chercher ?
Ne vois-tu pas qu'il se dissimule tout autour de toi, et que la médiation est ton esprit ?
Il illumine, ferme les yeux, et tu verras mieux la Lumière qui lie tout et transfigure tout.
Tu ne vois pas le Seigneur transfiguré sur le mont Thabor autour de toi ?
Alors va voir en toi.
Prends la corde de l'esprit, descends dans le puits de ton coeur.
Cinq minutes. Rien.
Dix minutes. Rien.
Ah oui, je ne t'ai pas dit : Au fond de toi, ce n'est plus toi le maître.
Il est là, sous les scories.
Attise un peu les braises.
Avec quoi ? Ton désir, tu te rappelles, ô Homme de bonne volonté.
S'il ne t'est pas donné maintenant la grâce d'un sentiment de transcendance, qui ne vaut que ce qu'il vaut dans l'ordre des impressions et des sentiments, se construira doucement et sûrement l'écrin de la Présence.
Si Dieu EST, il EST vivant. S'il EST vivant, il EST en toi. S'il EST en toi, tu ne t'en sortiras pas indemne.
Tu ne sais pas prier ?
Prends un modèle humain que tu connais avoir une vie intérieure sans brillance, de préférence lumineuse.
C'est par la contemplation de son corps en prière que ta conscience s'ouvrira aux champs du possible de l'esprit.
Et comme disait St Séraphim de Sarov, "Christ est Ressuscité ma joie !"
Trace ta route dès maintenant dans les profondeurs de ton coeur, tu verras, ta descente est proportionnelle à ton pèlerinage ascensionnel.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Le texte ci-dessous montre cependant comment il peut y avoir interdépendance entre l’une ou l’autre des deux cultures : Orientale et occidentale.
Le Père assomptionniste vietnamien : François-Xavier Nguyen Tien Dung, dans une méditation sur la vérité de la foi, s’exprime ainsi :

« Le retour de Jésus à Jérusalem pour construire le temple de Dieu respecte la tradition culturelle et religieuse du peuple d’Israël inaugurée par le roi Cyrus. Ce roi païen a écouté la vérité de sa conscience pour pouvoir prendre une décision aussi héroïque.
Comme le peuple d’Israël et le roi Cyrus, les Asiatiques aiment leur culture et leur sagesse millénaires. Ils sont fiers de leurs valeurs, telles que l’amour du silence et de la contemplation, la simplicité, l’harmonie, le détachement, la non-violence, l’ardeur au travail.
Sans nier ces valeurs, les peuples asiatiques ont souvent fait preuve d’une capacité d’adaptation et d’une ouverture naturelle à une foi nouvelle.
C’est dans cette ouverture qu’ils reçoivent la nouveauté de la Croix.
A travers elle, ils comprennent que, en dehors de l’harmonie, il existe le paradoxe, celui d’un Dieu qui renouvelle la sagesse de l’homme.
Avec la Croix, ils conçoivent Dieu autrement. Un Dieu puissant qui se manifeste dans son contraire : la faiblesse. A la crèche, Dieu est si puissant que rien ne l’empêche de nous rejoindre dans nos limites et notre fragilité.
A la Croix, Dieu est si puissant que rien ne l’empêche de nous rejoindre dans nos souffrances, et jusqu’à la mort.
Dans l’Incarnation et la Croix, les peuples asiatiques – qui prônent la compassion – retrouvent non pas un Dieu lointain mais celui qui adopte notre faiblesse. Dieu nous appelle à ne faire qu’un avec lui, en faisant corps avec nos contemporains.
Ce travail consiste non seulement à regarder la Croix élevée, mais aussi à élever les autres de leur croix quotidienne. Ainsi la souffrance et la mort n’ont pas le dernier mot. Comme l’évangéliste saint Jean, les Asiatiques posent souvent un regard positif sur la vie. A travers la théorie du Yin et du Yang, ils voient même l’élévation dans l’abaissement, la lumière dans les ténèbres et la vie dans la mort. ».

Le pèlerin ascensionnel a dit…

D'où l'étonnante force d'inculturation du christianisme dans ce qui fait la vie des hommes.

Anonyme a dit…

Pas de nouvel article depuis longtemps ! Tout va bien Gunga Din ?
Antiochus

Le pèlerin ascensionnel a dit…

Hélas cher Antiochus, j'ai énormément de mal à combattre sur plusieurs fronts !
Je pense modifier la forme de mes sujets, afin de les rendre plus brefs mais tout aussi consistants. Sans abandonner l'idée de sujets longs, documentés précisément, avec photos.

Nous dialoguons, voisin ?

gungadin@orange.fr

Anonyme a dit…

Je t'ai tagué !
Viens voir sur mon blog de quoi il s'agit.